mardi 8 mars 2011

Lexique J-Dramas

Quelques suffixes japonais : 

San (さん) : C’est le plus neutre de tous ces suffixes, i.e. celui à utiliser si vous ne savez pas lequel choisir. On le traduit très souvent par Monsieur, Madame ou Mademoiselle mais il faut bien voir que ne considérer que cette possible traduction serait très réducteur (c’est ça qui est complexe). Ainsi, on utilisera san aussi bien pour parler à un inconnu, à un camarade de classe ou à un commerçant que pour se reférer à des animaux. Un enfant dira assez souvent tori-san (鳥 さん) pour parler d’un oiseau ou nezu-san (鼠 さん) pour une souris. Le suffixe san peut alors se retrouver derrière des termes très différents : à la fois des noms de famille, des prénoms, des surnoms ou pseudonymes, des professions (uriko-san (売子 さん) pour parler à un vendeur) ou des titres divers (shichô-san (市長 さん) pour parler à un maire).
C’est tellement neutre qu’on pourra même l’utiliser parfois derrière des noms de magasins ou même d’aliments.
On évitera cependant de l’utiliser vis à vis d’un supérieur hiérarchique quelconque ou bien dans des réunions formelles.

Han (はん) : Han est un équivalent de san utilisé dans le dialecte du Kansai, plus précisément dans la région de Kyôto.
Je rapelle au passage que la région du Kansai (Kansai-chihô) est une des régions les plus prospères du Japon qui contient notamment les villes de Kyôto, Ôsaka, Kôbe et Nara. Je ferai ptet un article là-dessus un jour pour ma catégorie culturelle.

Kun (君) : On utilise généralement ce suffixe pour parler à un garçon plus jeune ou du même âge que nous-même. Cependant, dans certains contextes (à l’école, au sein d’une entreprise, dans un contexte de camaraderie en somme) un homme (garçon) pourra l’utiliser pour s’adresser à une fille de son âge ou plus jeune que lui. Ce ne sera par contre normalement jamais utilisé entre deux femmes.
L’utilisation de kun est légèrement moins polie et moins neutre que pour san. On ne peut en revanche pas non plus considérer que ce soit le signe d’une grande affection (c’est entre les deux on va dire et ça le sera plus ou moins en fonction de la situation).

Chan (ちゃん) : Au départ je crois que ce terme provient d’un problème de prononciation chez les très jeunes enfants. En effet, les petits japonais ont généralement du mal à prononcer les s correctement et les remplacent souvent par des ch. Du coup, chan est une déformation de san dans la bouche des enfants. Ce ne sera cependant pas uniquement utilisé par des enfants. En effet, un adulte l’utilisera également pour s’adresser à un jeune enfant et, par dérivation, ça a un certain côté « mignon » qui fait qu’on l’utilisera à la place de san pour le rendre plus affectueux. Il peut même arriver que ça se traduise par un mot du genre chéri(e) dans certains cas.
À noter que par la même occasion beaucoup de termes comme onïsan, obâsan, okâsan, ojïsan, ou otôsan y vont de leur dérivation également, toujours dans un sens plus affectueux (obâchan = mamie ou mémé par exemple alors que obâsan se traduira par grand-mère).

Chin / Tan (ちん / たん) : Ces deux suffixes, assez peu utilisés, sont tous deux des déformations de chan et s’utilisent peu ou prou de la même façon.

Sama (様) : Sama est un suffixe déjà beaucoup plus solennel. C’est une marque de profond respect qu’il est convenu d’utiliser lorsque l’on s’adresse à un supérieur quelconque. On placera donc sama derrière le nom d’un supérieur hiérarchique, derrière celui d’un nôble de haut rang, derrière celui d’un dieu ou d’une déesse mais on l’utilisera également pour parler à un client de son magasin ou pour s’adresser à quelqu’un à qui l’on voue une certaine admiration (chanteur, acteur ou artiste divers par exemple).
À noter également que l’on écrira sama dans les adresses postales et que ça se retrouve beaucoup dans les adresses emails utilisées dans le monde du travail.
Enfin, on peut également l’utiliser de façon arrogante en parlant de soi comme dans ore-sama (ore = je [pour un homme]).

Chama (ちゃま) : Chama est à sama ce que chan est à san. On l’utilisera quasi exclusivement pour s’adresser à une personne âgée.

Shi (氏) : Shi est un suffixe très formel mais également assez neutre. On l’emploiera en fait de façon polie pour s’adresser, principalement par courrier, à quelqu’un que l’on n’a encore jamais rencontré en personne.
Ce terme est un peu plus qu’un suffixe en fait, puisqu’une fois que l’on s’est adressé à la personne concernée en ayant placé une fois shi après son nom, on peut ensuite omettre son nom et n’utiliser que shi pour l’évoquer.

Dono (殿) : Dono est un suffixe qui n’est actuellement plus vraiment utilisé (à part peut-être dans la cérémonie du thé) mais que les amateurs de manga ou d’anime (surtout ceux qui aiment les histoires de samurai) ont forcément déjà entendu.
On le traduit généralement par seigneur ou maître.
C’est une sorte d’intermédiaire entre san et sama mais c’est également beaucoup utilisé entre deux nobles de même rang.
On peut parfois entendre tono à la place de dono. C’est une question de prononciation et/ou de transcription et le kanji utilisé est tout le temps le même (殿).

Senpai / Kôhai (先輩 / 後輩) : Un senpai (parfois écrit sempai dans certaines méthodes de romanisation) est quelqu’un qui a plus d’expérience qu’un autre dans un certain domaine. Kôhai en est la réciproque (quelqu’un qui a moins d’expérience). La plupart du temps c’est utilisé dans un contexte scolaire (les élèves des classes supérieures sont alors vos senpai et ceux des classes inférieures sont vos kôhai) ou dans les clubs de sport (ça se joue alors en nombre d’années au club, ou plutôt en nombre d’années d’expérience dans le sport considéré). Mais on peut également élargir ça à n’importe quel autre domaine qui pourrait s’y prêter.
Lorsque l’on s’adresse à un senpai on précisera alors senpai derrière son nom au lieu d’utiliser san ou sama. Kôhai est plus rarement précisé et un senpai s’adressera à l’un de ses kôhai en utilisant kun ou chan par exemple. Le fait d’utiliser kôhai comme suffixe peut d’ailleurs être perçu comme de la condescendance voire même être très insultant.
À noter que les relations senpai/kohai dépendent du nombre d’années d’expérience dans un certain domaine et non de l’âge des personnes. Ainsi, si un japonais de 14 ans m’apprenait le Go, il serait alors mon senpai.
Précisons également qu’en cas de même ancienneté on parle alors de dohai.

Sensei (先生) : Est un terme japonais désignant "celui qui était là avant moi, qui est garant du savoir et de l'expérience d'une technique ou d'un savoir-faire", ou de manière plus condensée un maître qui donne son enseignement à un élève. Dans son utilisation habituelle, il est utilisé pour s'adresser à un professeur ou enseignant ou encore à un médecin et pour s'adresser à un artiste reconnu.
La traduction française courante du terme est maître. Par exemple, le cinéaste Kurosawa sensei se traduirait par « Maître Kurosawa ».
En Occident, le terme sensei fait aussi référence à un enseignant du bouddhisme zen ou du budo. En mandarin standard, ce mot se lit Xiānshēng et signifie « Monsieur ».

Shisho (師匠) : un maître, un enseignant.
Synonymes :
Sensei (先生) -
un enseignant, un instructeur, un maître.
Kyoshi (教師) -
un enseignant.
Ishi (医師) -
un médecin.


Aniki (兄貴) : Et un terme japonais honorable pour désigné un frère ou un supérieur.

Ojou-san (お嬢さん) : Mademoiselle, jeune fille, fille. 

Naihanchi (ナイファンチ) : ou Naifanchi, est un kata de karaté issu de la tendance Shuri-Te. En karaté de style shotokan, il est appelé Tekki.

Rurouni : Le terme réel pour le définitr est Ronin. "Rurouni" est un mot créé par Nobuhiro Watsuki pour le manga porté en animé Rurouni Kenshin. 

Samouraï : (, Samurai, ou Bushi (武士)) est un mot japonais désignant un membre de la classe guerrière qui a dirigé le Japon féodal durant près de 700 ans.

Onmitsu : Un ninja qui est hautement qualifié dans l'art du ninjutsu. 

Oiran : Les oiran (花魁 - premières fleurs) étaient des courtisanes, prostituées (遊女, yūjo), de haut-rang au Japon, célèbres en particulier au cours de l'ère Edo. Ce sont les principaux personnages du « monde des fleurs et des saules » (花柳界, karyūkai). Les maisons où elles demeuraient se nommaient les « maisons vertes » (seirō).Les deux termes, oiran et tayū (太夫 / 大夫), sont souvent utilisés de façon indifférenciée. En réalité, le terme tayū est le premier apparu ; il désigne toujours une courtisane du plus haut niveau, et faisant montre de talent en matière de danse et de chant. Le terme oiran est apparu plus tard : les oiran sont également des courtisanes de haut niveau, mais sans connaissance particulière de la danse ou du chant, car son alors apparues les geishas ( personne qui pratique les arts ), qui, sans être des courtisanes elles-mêmes, ont repris à leur compte danse et chant. 

Hitokiri (人斬り) : Peut être traduit grossièrement par "Assasin" ou "Meurtrier".

Battōsai : Son surnom Battōsai vient de la technique du battō-jutsu (抜刀術), que Kenshin maîtrise à la perfection et qui consiste à attaquer en dégainant le sabre à la position horizontale, ce qui augmente considérablement la vitesse de la lame.

Ishin Shishi : Les Ishin Shishi ( 維新志士), shishi signifiant "hommes de grand dessein", étaient des activistes politiques durant le Bakumatsu loyaux à l'empereur et opposés au Bakufu et qui participèrent à l'avènement de l'ère Meiji. 

Oniwaban/Oniwabanshū (お 庭 番 衆,  Garden-keepers) : Ils sont l'élite des Onmitsu qui ont été mis en place au château d'Edo par la 8ème shogun Tokugawa.

Juppongatana (十本刀, Ten Swords) : est force d'élite spéciale assemblés et commandée par Shishio Makoto dans le but de mener son armée révolutionnaire contre le gouvernement de Meiji.

Shinsengumi : Les Shinsengumi étaient une force de police spéciale du Bakumatsu. Dans Rurouni Kenshin, les Shinsengumi sont présentés par Saitou Hajime, ancien chef de la 3ème escouade.

Jutsu () : Technique. 

Kenjutsu : Escrime. 

Neko : Chat.

Bakumatsu (幕末) : La fin du shogunat Tokugawa ou Bakumatsu est la période de 1853 à 1868 durant laquelle le Japon mit fin à sa politique isolationniste, le sakoku, et modernisa le système féodal du shogunat pour donner naissance au gouvernement Meiji.

Ryu : École, exemple : Hozoin-ryu (école de sojutsu)

Yatta : Yatta est un mot japonais signifiant « c'est fait ! », « je l'ai fait ! », « prêt ! » ou « d'accord ! ».

Yoshi : ou le plus souvent YOSH dans les animés, exprime une satisfaction 
(bien ! Super !) , ou un encouragement "on y va !", "c'est parti !"

Nyaa : Onomatopée, miaulement de chat, meow, miaou.

Banzai : Banzai (万歳, ばんざい, littéralement « dix mille ans », soit « longue vie »
est une exclamation japonaise utilisée lors de célébrations, d'événements heureux, de réceptions pour souhaiter des vœux de longévité, de bonheur à une tierce personne, à une communauté. L'expression vient du chinois (萬歲 en sinogrammes traditionnels ou 万岁 en sinogrammes simplifiés se prononce wànsuì en mandarin) et existe également en coréen sous la forme 만세 (manse)).

Oro : est une expression japonaise qui exprime la confusion. Souvent utilisé par les otakus pour indiquer la confusion ou la désorientation. Les gens qui lisent ou regardent 'Rurouni Kenshin' peuvent prendre l'habitude de dire 'Oro !' parce que Himura Kenshin le dit souvent dans le manga ou l'anime.

Kiai : Kiai (japonais), Chi-yi ou Qi-i ou Fa-sheng (en Chine), Het (vietnamien) ou Kihap (coréen), désigne dans les arts martiaux, le cri de combat qui précède ou accompagne l'application d'une technique. Ce cri est utilisé notamment pour marquer une volonté d'action, ou bien pour perturber la concentration de l'adversaire.

Mizuya (水屋) : Souce purificatrice dans les sanctuaires et les temples.
- Pièce adjacente à une salle de cérémonie du thé, où les ustensiles sont lavés.
- Vendeur d'eau potable - Placard. 

Zankanjou (斬奸状) : lettre expliquant les raisons pour d'abattre un méchant :  L'assassin écrit une lettre de justification pour son assassinat.

Himashiyu (蓖麻子油) : Est de l'huile de ricin : En pharmacie, cette huile a longtemps été utilisée pour ses effets laxatifs mais c'est un purgatif violent et son emploi est formellement déconseillé pour cette indication. Elle reste présente, en faible quantité, comme excipient dans de nombreuses spécialités pharmaceutiques.

Saké/Nihonshu : En français, le mot saké désigne une boisson alcoolisée japonaise à base de riz. Il s'agit d'un alcool de riz, produit comme la bière par fermentation répétée, titrant de 14 à 17°. En japonais, bien que ce même terme sake (酒) ou o-sake (お酒) (prononciation kun'yomi, le « o » marquant le respect) désigne cette boisson, son sens peut s'étendre selon le contexte à toute boisson alcoolisée, aussi les Japonais utilisent-ils plutôt le terme nihonshu (日本酒, littéralement « alcool japonais »), pour être plus spécifique. Par extension ce terme peut être employé pour désigner le « vin de riz » (米酒, mǐjiǔ, « vin de riz ») ou « vin de céréale » (黄酒, huángjiǔ, « alcool jaune ») chinois, qui comme lui, est fabriqué à partir de céréales cuites à la vapeur, inoculées par un activateur amylo-fermentaire nommé qu en chinois et koji (麹, simplifié 曲) en japonais.
Gyoza : Du japonais 餃子, gyōza, lui-même issu du chinois 饺子, jiǎozi, Jiaozi frit (ravioli chinois) préparé dans la culture japonaise.
Dango : Le Dango est une sucrerie japonais classique (Wagashi : qui est une sucrerie traditionnelles servies avec le thé pendant les cérémonies) faite à partir de la farine de riz (mochiko, semblable au mochi qui est un autre bonbon typique). Habituellement ont embroche 3 ou 5 d'entre elles à un bâton. Il y a beaucoup de type différent de dango, le Yaki-dango qui est un dango grillé, et an-dango c'est-à-dire un dango rempli de pâte de haricot rouge.
Soupe miso : La soupe miso (味噌汁, Misoshiru) est, avec le riz, un des éléments essentiels d'un repas traditionnel japonais. L'ingrédient principal est le miso qui est fait de pâte de haricots soja fermentée et salée.
 
Ramen : Le rāmen (ラーメン) est un mets japonais constitué de pâtes dans un bouillon à base de poisson ou de viande et souvent assaisonné au miso ou à la sauce soja. Importé de Chine au Japon au début du XXe siècle, les rāmen sont maintenant considérées comme un plat japonais. Il y avait en 2002 au Japon plus de 200 000 restaurants de rāmen et plus de 65 milliards de bols de rāmen instantanées sont vendues chaque année dans le monde (chiffre de 2008).
L'oden (おでん) : est un pot-au-feu japonais. Des gâteaux de poisson et des légumes entrent dans sa composition. Le bouillon, de type dashi, est fait à partir de konbu ou de katsuobushi. Pour préparer un vrai oden, on commence par préparer du dashi bouillon avec des Konbu une sorte d'algue, etc... Mais il est possible d'utiliser un assaisonnement tout prêt. 
Takuan : Le Takuan (沢 庵), Également connu sous le nom takuwan ou takuan-zuke, est décapé radis daikon. le Takuan est souvent servi aux côtés d'autres types de tsukemono dans la cuisine traditionnelle japonaise, et est également aprécié à la fin du repas, il est connue pour faciliter la digestion. En Corée, il est connu comme sous le nom de Danmuji (단무지) il et est généralement ajouté à Gimbap ou servi comme plat d'accompagnement dans la cuisine chinoise ou coréenne. 
Katana : Symbole de la caste des samouraïs, le katana () est un sabre (arme blanche courbe à un seul tranchant) de plus de 60 cm. Il est porté glissé dans la ceinture, tranchant dirigé vers le haut (vers le bas si le porteur est un cavalier). L'ensemble wakizashi-katana s'appelle le daisho. Certaines périodes de l'histoire japonaise étant plus calmes, le katana avait plus un rôle d'apparat que d'arme réelle. Le katana est une arme de taille (dont on utilise le tranchant) et d'estoc (dont on utilise la pointe).
Par extension, le terme katana sert souvent à désigner l'ensemble des sabres japonais (Tachi, Uchigatana etc.)
Katana Sakabato : Sakabato : "épée au fil coupant inversé". (Le fil de la lame est à l'intérieur de la lame alors que le mune est sur la partie extérieure. Himura Kenshin, principal personnage du manga Rurouni Kenshin, utilise ce type d'arme lui permettant de respecter sa promesse de se défendre sans tuer...)
Bokuto / Bokken : Le bokken (木剣), littéralement sabre de bois ou bokutō (木刀), nom généralement utilisé au Japon est un sabre japonais en bois reprenant la taille et la forme du katana. Il peut être utilisé avec la garde (tsuba) qui protège les mains, ou sans la garde. 
Il est employé dans l'aïkido, le iaido, le jōdō, le kendo et le kenjutsu. Utilisé à l'origine pour l'entraînement, il est aussi devenu une arme de combat. Le samouraï Miyamoto Musashi est réputé pour ses combats au bokken notamment lors de son duel contre Kojirō Sasaki. Il est l'arme par excellence du kenjutsu dans la plupart des koryu.
Waraji :  Sandales de paille.
Dojo : Le dojo (道場, dōjō) est le lieu consacré à la pratique des budō ou à la méditation bouddhiste zen. Littéralement en japonais, dō signifie la voie (c'est le même caractère que le tao chinois), le dōjō est le lieu où l'on étudie/cherche la voie. 
Historiquement le dojo était la salle du temple religieux. Ces grandes salles ont aussi été utilisées par la suite pour l'enseignement des arts martiaux. Dans le cas du dojo où l'on étudie les arts martiaux comme dans le cas des dojos servant de centre de méditation bouddhiste, des règles strictes sont instituées. Le dojo est un lieu où l'on progresse. Cette progression est obligatoirement supervisée et contrôlée par un maître.
Les ryokan : Les ryokan (旅館) sont des auberges typiques du Japon. 
Il en existe environ 70 000 dont 1 800 sont qualifiés comme établissement membre de la Japan Ryokan Association. Il y a également environ 80 auberges membres du Japan Inn Group, spécialisées dans l’accueil des touristes venant de l’étranger.
Les ryokan sont souvent constitués de matériaux typiques : bois, bambou, cloisons de papier, portes coulissantes. D'autres utilisent des matériaux plus modernes tout en gardant l'esthétisme japonais. Les chambres sont de grandes pièces munies de cloisons coulissantes (les shoji) et d’une table basse au milieu de la pièce. Le sol est généralement recouvert de tatamis constitués de paille de riz, les clients dorment sur un « futon » déroulé avant la nuit par les femmes de chambre. Les ryokan sont également munies de bains chauds. L’eau provient parfois de sources thermales situées sous le ryokan. On parle alors d’onsen.

Dans les ryokan les plus coûteux, le soir, après le repas, les femmes de chambre passent pour retirer la table basse et installer des futons pour la nuit. Les futons peuvent aussi être disposés avant l’arrivée des clients.
Osen : Un onsen (温泉, litt. « source chaude ») est un bain thermal japonais. Il s'agit de bains chauds dont l'eau est généralement issue de sources volcaniques parfois réputées pour leurs propriétés médicinales.
Il existe de nombreux types d'onsen : il peut s'agir de bains extérieurs (露天風呂 / 野天風呂, rotenburo / notenburo) ou intérieurs. Leur gestion peut être publique (souvent dépendant de la municipalité) ou privée (内湯, uchiyu), dans le cadre d'un hôtel, d'un ryokan (旅館, auberge traditionnelle) ou d'un minshuku (民宿, chambre d'hôtes). Le prix d'entrée pour les bains seulement varie entre l'entrée gratuite et plus de 1000 yen, prix qui varie selon les services offerts par l'établissement. Certains onsen nécessitent de passer la nuit pour avoir accès au bains, le prix peut alors varier entre 15 000 et 30 000 yen.

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